ODE AU PIC SAINT-LOUP
En grimpant sur
tes flancs par un abrupt
sentier,
Par
des journées d’été
au soleil sans
pitié,
Les marcheurs
du dimanche découvrent
ta solitude,
En horde
hétéroclite viennent troubler
ta quiétude.
Oh ! Pic Saint Loup tu es,
L’orgueil d’une région,
Tu
domines la terre,
Tu
domines la mer.
D’un côté
tout boisé de
l’autre calcaire nu,
Comme une langue râpeuse semblant lécher
les nues,
Tu te
dresses fièrement en plaine languedocienne,
Servant
de trait d’union
entre mer et
Cévennes.
Oh ! Pic Saint Loup tu es,
L’orgueil d’une région,
Tu
domines la terre,
Tu
domines la mer.
De
tes flancs meurtriers
tes amants sont tombés,
La
grandeur de ton
site les avait
attirés,
Quand
ils crurent te
tenir ton calcaire
friable,
Les
lâcha brusquement les
envoyant au diable.
Oh ! Pic Saint Loup tu es,
L’orgueil d’une région,
Tu
domines la terre,
Tu
domines la mer.
Mistral
et Tramontane te
courtisent ardemment,
Tu
protèges la garrigue
en détournant leurs
vents,
Comme
pour t’enlacer autour
de toi s’enroulent,
Bien que tu les repousses rien n’y fait
ils roucoulent.
On prétend
qu’une légende est
source de ton
nom,
Avec
Guiral et Clair
que portent d’autres
monts,
De
la même personne
vous fûtes amoureux,
Son décès vous rendant tous trois très
malheureux.
Oh ! Pic Saint Loup tu
es,
L’orgueil d’une région,
Tu
domines la terre, Tu
domines la mer,
Tu domines la terre, Tu domines la mer.
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