Je
traverse ma vie en tout sens,
Eperdu en cherchant mon chemin.
N'ayant
trouvé de quelle essence,
Les croyances nourrissent notre destin.
A travers
les idées qu'on professe,
Trouverai-je un jour une réalité.
Je me perds
plus que je ne progresse,
Dans les arcanes de la vérité.
Je
n'ai rencontré que des gourous,
Détenteurs d'une solution finale,
Menaçant
toujours de leurs couroux,
Ceux qui suivent mal leur morale.
Comment
faire pour trouver son latin,
Dans ce labyrinthe où prêchent des vestales.
J'ai
l'impression d'entendre des potins,
Face à l'illogisme je perds les pédales.
Devant
des discours pleins de démagogie,
Faits de certitudes et d'un certain charisme,
Je
vois naître et croître des idéologies,
Creusant un lit ou s'installe le fascisme.
Cortes
était sûr de ses raisons,
Et que les Aztèques avaient tort.
S'ils n'entendent
pas les oraisons,
Subiront la loi du plus fort.
Quelles
ambiguïtés fondent les religions,
Et les théories aux si belles rhétoriques.
Et
pourtant les hommes les suivent par légions,
Symbiosant avec elle des rapports
hystériques.
Les tyrans ont encore de beaux jours,
Meurtrissant les âmes
et broyant les corps.
Les prêcheurs galvanisent les foules toujours,
La
veulerie bat tous ses records.
Ceux
qui formulent des prescriptions,
Qu'ils érigent souvent en doctrines,
Ne
valent pas les inscriptions,
Qu'on lit sur le mur des latrines.
Coda
: Qu'on lit sur le mur des latri..i..nes.
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