DJANGO SUR SON NUAGE

Tu es parti la haut, au delà des nuages, prendre de la hauteur,
Pour mélanger vos sons, dans l’immortalité, des improvisateurs.
Entouré de ton nimbe, dans les constellations, refuge des créateurs,
D’une nouvelle étoile, brillant au firmament, tu seras la lueur.

Avant de nous quitter, pour rejoindre les nues, tes timbres antagonistes,
Aux élans harmonieux, de notes ciselées, d’un clone perfectionniste,
Du fond de tes entrailles, livrent tes mélodies, aux accents hédonistes,
En effleurant les cordes, de tes doigts créatifs, d’un agile Guitariste.

Mi-ange mi-démon, toi musicien de jazz, grisant l’éternité,
De musiques envoûtantes, exprimant de ton cœur, l’âpre sensualité,
Souvent paradisiaque, et parfois endiablé, sans aucune fatuité,
Captivant les badauds, offrais sans retenue, ta générosité.

Artiste tourmenté, tu as connu sur terre, paradis et enfer,
Rejoignant maintenant, dans les affres célestes, saint pierre et Lucifer.
De ton art pour linceul, choisissant ton repos, créant ton atmosphère,
En éclairant les astres, de ton Eden des cieux, par ton talent offert.

Perché dessus nos âmes, sur un gros cumulus, dénichant le filon,
D’averses mélodieuses, tu nous arroseras, de tous les échelons,
De pluie plus ou moins fines, alternant noires et croches, c’est selon,
Et en se répandant, les blanches seraient la neige, et les rondes les grêlons

Ces notes tombant en pluie, seront pour tes disciples, une aubaine pléthorique,
Source d’inspiration, venant des nues ardentes, aux ombres allégoriques,
Par delà le trépas, prodigué d’une manière, très fantasmagorique,
Dispensant de ta veine, des sons, des mélodies, d’une autre rhétorique.

Communiant nos pensées, pour qu’elles volent vers toi, dans le surnaturel,
Mélangeant en symbiose, nos élans musicaux, d’un bœuf intemporel,
Franchissant le néant, d’esprit métaphorique, par une passerelle,
Par spiritualité, nos improvisations, franchissant l’irréel,

Coda : S’imprégneraient de tes couleurs d’aquarelle.  

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