Je
ne peux plus te grimper comme je le fis naguère,
M’accrocher à tes flancs, je ne pourrais plus guère.
Tes formes opulentes qui m’avaient tant charmé,
Me laissent aujourd’hui devant toi désarmé.
Pourtant
je la trouvais si belle,
Et j’étais loin d’imaginer,
Que nos relations passionnelles !
Devraient un jour se terminer.
A tes charmes absolus encore je succombe,
Me sentant prêt à tout même si de toi je tombe,
Revivant le passé de grimpettes enivrantes,
Retrouver en ton sein ta beauté insolente.
Pourtant
je la trouvais si belle,
Et j’étais
loin d’imaginer,
Ne plus dompter la rebelle,
Que je voulais tant dominer !
J’ai connu sur tes croupes le plaisir et
l’ivresse,
Que l’on peut éprouver quand la grandeur se dresse !
Mais de recommencer-je me sens impuissant,
Et comme un nouveau-né je l’exprime vagissant.
Pourtant
je la trouvais si belle,
Et j’étais loin d’imaginer,
Que ces reliefs qui m’ensorcellent !
Ne soient plus dans ma destinée.
Je n’ai pas renoncé un jour à recourir,
Avec l’espoir secret de te reconquérir,
Recherchant en chemin par les cimes grisé,
Les couleurs de montagne aux massifs irisés.
Pourtant
je la trouvais si belle,
Et j’étais loin d’imaginer,
Qu’un jour elle ne soit plus celle !
Où je pourrais m’acheminer !
Si belles montagnes aux senteurs de garrigue,
De chênes, thyms, romarins et autres figues prodigues.
J’aimerais qu’en l’avenir mes foulées délivrées,
Me permettent à nouveau de grimpettes m’enivrer
Que
je puisse retrouver ma belle,
Et non de loin l’imaginer.
Pouvoir te retrouver ma belle,
Et non de loin t’imaginer.
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