}
C’est la valse des étiquettes depuis que l’Euro est arrivé.
Laisse aller c’est une valse,
Au profit des grandes surfaces.
C’est la valse des licenciements pour le profit des actionnaires,
Laisse aller c’est une valse,
Au profit des nantis rapaces.
C’est la valse des peaux de chagrin des retraites aux intermittents,
Laisse aller c’est une valse,
Du MEDEF et de ses comparses.
C’est la valse des impôts qu’on rend d’une main et reprend de l’autre.
Laisse aller c’est une valse,
Ou chacun fait la grimace,
Face à des mesures voraces.
Sur des valses hésitations.
Sur des valses hésitations.
LAISSE ALLER C’EST UNE VALSE.
C’est une valse sournoise qui se danse en catimini,
A grands pas discrètement et les prix vont dériver.
Les conversions hypothétiques protégeant cette félonie.
Le rock de la contestation,
Rythmera les trublions.
C’est une valse qui se danse en groupe sur une charrette.
On la déploie en grande vague pour que vogue la galère,
Mais parfois le chef d’orchestre prend la poudre d’escampette.
Le Rock de la rébellion,
Rythmera l’exaspération.
C’est une valse pleine de faux pas aux mesures qui démantèlent.
Elle se danse au pas de charge sur un tempo intermittent,
Sur un couplet de patrons qu’un Refrain nous martèle.
Le rock de l’abolition,
Rythmera les protestations.
Valser un pas en arrière deux pas en avant sans jamais décroître.
C’est la valse des grandes réformes menées sans concertation.
Enseignez la dans les régions au rythme des révolutions.
C’est la valse des prix du tabac pour protéger du tabagisme.
C’est une valse fumeuse où l’on s’époumone avec cynisme.
Le rock de l’insurrection,
Rythmera l’exaspération,
Des mesures de mutilation,
Au tempo d’amputation.
Cette œuvre est protégée dans le cadre du CPI, sa copie est
interdite sans autorisation.