Moi
je t'aimais comme un fou tu sais.
je l'exprimais sans doute mal c'est vrai.
Mais
toi que donnais-tu en retour,
A mon ardeur consommée sans détour.
Du
chagrin et des disputes,
Ponctuaient notre quotidien,
Dans des sentiments
hirsutes,
Dont il ne restera rien.
Ainsi
pourra-t-on toujours résister,
A tous ces moments qui créent l'adversité.
Reste-t-il
encore assez de composantes,
Qui renverseraient le cours des événements!
Comme
le phoenix de ses cendres,
Rejaillirait une nouvelle passion,
Qui nous
ferait mieux comprendre,
Créant de nouvelles émotions.
Mais
n'est-ce pas une gageure, un leurre,
Que de croire à un nouveau bonheur!
Au
stade où nous en sommes arrivés,
N'avons nous déjà par trop dérivé.
Pourra-t-on
maintenir à flot,
Sur une mer désormais calmée,
Un radeau qui partout
prend l'eau,
trouverons-nous la sérénité.
Souvent
nous nous sommes retrouvés,
A l'aube d'un orage ayant tout dévasté,
Voulant
reconstruire sur des bases nouvelles,
Ce qu'hier encore on jetait aux poubelles.
Mais
devant la terrible érosion,
Du temps qui coule inexorablement,
Tous les
plus beaux mots de nos passions,
Deviennent vite des boniments.
D'une
histoire qu'on voulait éternelle,
Avons nous tiré toutes les ficelles,
Reste-t-il
encore des solutions,
Faisant naître de nouvelles émotions.
Le
temps qui nous a unis,
Est-t-il un gage de bonheur,
Si on le met à profit,
Pour
réparer toutes nos erreurs.
Coda : Pour réparer toutes nos erreurs.
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