Jean, Germain, Paul
Oncle Jean, oncle Jean.
Ta
truculence nous faisait rire,
On s'attendait toujours au pire.
Dans ta
boulangerie de Colias,
Dans un réveil de sieste bonasse.
Tu chahutais
toujours ma mère,
Sous le regard outré de mon père.
Portant la main sur
son postérieur,
Mettant de ton coté les rieurs.
Oncle Germain, oncle Germain.
La
tante de Saint-Affrique pincée,
Prit son air le plus courroucé.
Quand
prenant ton fils à témoin,
Tu vantais ton nouveau bambin.
Tu dis de lui
"c'est un mastard,
C'est sûrement pas un batard"
"C'est
sur papa t'as mis la dose"
Dit ton aîné prenant la pose.
Cousin Paul, cousin Paul.
Méridionnal
toujours en verve,
S'abreuvant de pastis sans trêve,
De jeux de mots sortis
de ta gouialle,
Riant de tout ce que l'on raille.
Et selon des rites sacrés,
Qui
chez toi étaient bien ancrés !
On jouait à la pétanque le jour,
Le soir
à la belote toujours.
Au paradis, au paradis.
Saint-Pierre doit parfois
s’offusquer,
Mais certainement bien s'amuser,
Quand il vous croise entre
deux nuages,
Car vous n’êtes sûrement pas
très sages.
Quand
il vous croise entre deux nuages,
Car vous n’êtes sûrement pas
très sages.
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