L’ordre règne sur Santiago
Luis corvalan, va être exécuté,
Rien n’y fera, vous aurez beau lutter.
Cet opposant va être assassiné,
La liberté est ainsi condamnée.
Des voix s’élèvent de part le monde entier,
Du général invoquant la pitié.
On le supplie mais il n’en a cure,
Il le détruit lentement le torture.
Pinochet, pinochet,
Nom à quolibet,
D’humour rudimentaire,
Pour école primaire.
A la moneda Allende a résisté,
La démocratie était sa vérité.
Èlu du peuple tué par les fascistes,
Refusant de céder aux militaires putschistes.
Les camionneurs l’ont déstabilisé,
Leur vilaine grève a tout paralysé.
Les chicago-boys avaient manigancé,
Manipulant pour le faire chuter.
Pinochet, pinochet,
N’est pas le sobriquet,
D’un chilien sanguinaire,
Tyran sur ses terres.
Plus de chienlit nous disent les fachos,
Car enfin l’ordre règne sur Santiago.
Pauvre pays devenu un enfer,
Persécutés les hommes désespèrent.
L’économie qu’ils disaient redresser,
s’est effondrée bien pire qu’au passé.
Mais les nantis s’enrichissent quand même,
Ceux qui s’en sortent sont bien toujours les mêmes.
Pinochet, pinochet,
J’espère par ricochet,
Que l’étau que tu serres,
Sur toi se resserre.
Pinochet, pinochet,
Les crimes que tu commets,
Entacheront ta mémoire,
Retenue par l’histoire.
Entacheront ta mémoire, retenue par l’histoire.
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